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Puis les choses ont commencé à changer en Europe à la fin du XVIIIe siècle. Le catalyseur a été un mouvement d'idées connu sous le nom de romantisme. Selon cette idéologie, un enfant était un être spécial et privilégié, né avec une sagesse et une perspicacité intuitives. Cette petite créature glorieuse était quelqu'un que la société en général et les parents en particulier pourraient décevoir. Tous les problèmes ultérieurs d'une personne étaient soudainement perçus comme des symptômes de négligence et de confusion parentales. En même temps, le romantisme soulignait que le mariage devait être basé sur l'amour, donc c'était une affaire de l'enfant, et non des parents, de décider : une carrière devait être l'expression de sa vraie nature et, par conséquent, ne pas être une affaire d'ingérence parentale. L'ancienne injonction selon laquelle les enfants devaient honorer leurs parents a laissé place à l'idée (qui semble maintenant si naturelle) que les parents devraient servir leurs enfants et pourraient les décevoir de multiples façons. Il est devenu beaucoup, beaucoup plus difficile d'être un bon parent. CONTINUER LA LECTURE"